a indiqué que l'Iran avait constamment agi en vue de réduire les sources d'inquiétude de la communauté internationale. Il a estimé qu'en dépit des engagements pris, les Européens n'avaient pour leur part effectué aucune proposition de nature à renforcer la stabilité régionale. Il a précisé qu'en la matière, le conflit israélo-palestinien ne constituait pas la seule préoccupation de l'Iran. Il a évoqué le développement inquiétant du trafic de stupéfiants, alors que les Européens refusent à l'Iran d'acquérir les équipements modernes, en particulier les radars, qui permettraient de contrôler ses frontières. Il a également cité l'expansion du salafisme et du terrorisme, favorisée par les occupations étrangères - soviétique puis américaine - en Afghanistan. Il a souligné que l'Iran avait constamment démenti vouloir se doter d'une capacité nucléaire militaire et il a ajouté que l'exemple du Pakistan montrait que la voie du nucléaire militaire s'accompagnait d'une paupérisation déstabilisatrice pour le pays et l'ensemble de la région. Si l'Iran se distingue dans la région, cela résulte du haut degré de scolarisation et d'éducation d'une population désormais très largement urbanisée et de sa capacité à développer, de ce fait, une coopération bénéfique avec ses voisins.