a estimé que l'Iran avait fourni de multiples garanties quant à la finalité de son programme nucléaire, à travers son adhésion au traité de non-prolifération nucléaire, la mise en oeuvre du protocole additionnel et l'acceptation des contrôles de l'AIEA. Il a déploré les malentendus actuels entre la France et l'Iran alors que les deux pays partagent tant de valeurs communes, comme l'attachement à l'indépendance, à la liberté et à la justice, au multilatéralisme et à la diversité culturelle. Il a regretté qu'au cours des derniers mois, l'attitude française à l'égard de l'Iran se soit trop souvent révélée hostile et menaçante. Il a rappelé que l'Iran était une démocratie et que les démocraties n'avaient jamais de visées agressives à l'encontre d'autres pays. Il a d'ailleurs souligné qu'au cours des deux derniers siècles, l'Iran n'avait jamais attaqué un pays tiers.