a tenu a préciser que la présence étrangère, et notamment française, en Afghanistan, ne pouvait être considérée comme un facteur d'instabilité, puisqu'elle avait au contraire permis de chasser les Talibans et d'engager un processus de reconstruction et d'établissement d'un Etat démocratique. S'agissant du financement de l'autorité palestinienne, il a rappelé qu'il était subordonné à la reconnaissance de l'Etat d'Israël et à l'arrêt des violences. Enfin, il a estimé que les propos du président Ahmadinejad ne pouvaient être considérés comme une simple opinion personnelle dès lors qu'ils portaient sur l'existence même d'un Etat reconnu par la communauté internationale.
Après avoir remercié le chargé d'affaires de l'ambassade d'Iran, M. Serge Vinçon, président, a conclu en soulignant que chacun reconnaissait le rôle régional de l'Iran et son droit à disposer de l'énergie nucléaire civile. Il s'est inquiété du climat d'incompréhension actuel et a évoqué les conséquences d'un rejet par l'Iran des propositions russes et d'un examen du dossier par le Conseil de sécurité des Nations unies. Il a souhaité une poursuite des efforts, de part et d'autre, pour préserver les perspectives de paix et de stabilité dans la région.