Puis, à M. Gérard Bailly qui s'inquiétait du climat de jalousie, voire d'animosité, entretenu par l'absence de transparence sur les véritables avantages dont disposent les bénéficiaires des différents régimes spéciaux, M. Bernard Piras, rapporteur pour avis, a rappelé les origines de l'organisation française de la sécurité sociale avant d'indiquer que l'exercice auquel se livrait le COR dans la perspective du rendez-vous de 2008 avait précisément pour objet de préparer un débat en toute transparence. Il a ajouté que, de son point de vue, le rapprochement des différents régimes devrait préserver la situation des actuels assurés, pour lesquels le dispositif de protection sociale relevait de leur statut, et instituer des règles de solidarité pour les nouveaux venus.