Intervention de Philippe Marini

Mission commune d'information sur la notion de centre de décision économique et les conséquences qui s'attachent, dans ce domaine à l'attractivité du territoire national — Réunion du 25 avril 2007 : 1ère réunion
Audition de M. Christophe de Margerie directeur général de total

Photo de Philippe MariniPhilippe Marini, président :

Puis, après avoir indiqué, à la demande de M. Philippe Marini, président, que Total avait embauché près de 9.000 personnes en 2006, chiffre en hausse de 11 % par rapport à 2005, dont plus d'un quart de Français, M. Christophe de Margerie a fait état des difficultés de son groupe avec les organismes de Sécurité sociale au sujet du statut de salariés étrangers en mobilité internationale « impatriés » en France. Il a expliqué qu'alors que, depuis près de vingt ans, ces personnes n'étaient pas tenues de cotiser au régime français, mais avaient des contrats de droit suisse avec une filiale de Total qui assure leur couverture sociale et en particulier leur régime de retraite par capitalisation, les organismes de sécurité sociale voudraient revenir sur ce système. Il a observé que lesdits contrats concernaient près de 1.000 personnes et couvraient aussi leurs ayants droit parfois restés dans leur pays d'origine, dont 400 travaillant en France alors que, dans le même temps, environ 2.400 expatriés français du groupe continuaient à cotiser auprès des organismes français. Regrettant la présentation, selon lui, déformée de cette affaire par plusieurs articles de presse, il a cependant reconnu que Total devait, de façon générale, accomplir des efforts en vue d'améliorer son image en France. Il a estimé, parallèlement, que le fait de travailler en France ne devait pas constituer un souci pour un groupe international si notre pays souhaitait avoir une image attractive susceptible d'attirer davantage d'investissements sur son sol.

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