a estimé qu'il était vrai que les résultats de la SNCF étaient quelque peu artificiels, dans la mesure où ils reposaient selon lui essentiellement sur les résultats du TGV. Il s'est aussi inquiété de la situation du fret, le renvoi du directeur du fret témoignant de l'échec du plan prévu. A sa connaissance, la moitié seulement du 1,5 milliard d'euros, qui devait accompagner ce plan, avait effectivement été débloquée par l'Etat et la SNCF. Il a indiqué qu'en cinq ans 25 % du fret ferroviaire avaient été perdus sans que l'équilibre financier puisse être trouvé. Il a déclaré que, d'après ses informations, le déficit de l'activité fret de la SNCF pourrait atteindre 130 millions d'euros en 2006. Concluant que cette activité se trouvait d'ores et déjà sous son seuil de viabilité, ce qui était inimaginable, il a souligné qu'il interrogerait le ministre sur ce point. Il a ajouté que les deux autres grandes incertitudes pesant sur le secteur ferroviaire étaient sa dette globale de 40 milliards d'euros et le régime des retraites du secteur.