indiquant qu'il était membre du conseil d'administration de cette agence, a rappelé que sa création résultait d'une initiative parlementaire à laquelle l'administration s'était toujours montrée hostile, ce qui explique le peu d'enthousiasme de cette dernière à la faire fonctionner dans des conditions convenables. La proposition de dissolution, a-t-il jugé, n'est que l'aboutissement logique de cette prévention technocratique à l'égard de l'agence et d'une insuffisante mobilisation des élus pour l'animer. Il a déclaré regretter cette décision, indiquant qu'outre la mission d'archivage, cet organisme constituait un lieu d'échange privilégié de réflexion sur la politique de prévention des risques miniers à conduire, notamment face aux risques d'effondrement qui concernent de nombreuses zones urbanisées. Il s'est demandé qui serait demain en charge de la coordination de cette réflexion au plan national.
Il a enfin regretté l'improvisation qui caractérisait la décision de dissolution, soulignant que dans le même temps, le conseil d'administration de l'agence était convoqué pour approuver le budget prévisionnel 2007.