a rappelé que la publicité était une contrainte permanente pesant sur la gestion des chaînes et sur leur programmation.
S'interrogeant sur l'opportunité de laisser aux chaînes publiques la possibilité de faire parrainer leurs émissions, il a regretté que les chaînes privées ne puissent pas elles aussi promouvoir sur leurs antennes les programmes des autres chaînes de leur groupe.
Il a considéré qu'il n'y a pas, en France, une bonne télévision publique et une mauvaise télévision privée et affirmé que la réforme souhaitée par le Président de la République permettait de clarifier la situation et les missions des différentes catégories de chaînes composant le paysage audiovisuel français.
Précisant qu'il y avait pour l'heure, sans compter les programmes locaux, quelque 93 chaînes nationales vivant de la publicité, il a estimé que cette réforme n'atteindrait son but que si elle s'accompagnait d'un assouplissement de la réglementation publicitaire nationale, afin d'accroître les ressources financières globales du secteur.
Se déclarant réservé sur la création d'une nouvelle taxe sur les revenus publicitaires des chaînes télévisées, il a affirmé que seulement 50 à 60 % des recettes publicitaires de France Télévisions se reporteraient effectivement sur l'ensemble des autres chaînes de télévision.
Quant aux effets d'aubaine attendus d'une telle réforme, il a rappelé qu'ils ne s'étaient pas produits lors de l'ouverture de la publicité à la grande distribution à la télévision.