a fait part de son étonnement à l'égard des déclarations des représentants des chaînes privées mettant en cause l'appréciation différente portée sur le secteur audiovisuel public et privé, qu'il a considérée comme légitime.
Après avoir fait remarquer que la plupart des groupes audiovisuels publics dans le monde programmaient un nombre variable de séries américaines, il a indiqué que France 2 se limitait à une diffusion hebdomadaire qui rencontrait la faveur des téléspectateurs.
Se prononçant pour une télévision publique différente, il a réfuté tout esprit polémique en matière de programmation audiovisuelle.
Considérant la place majeure de la création audiovisuelle dans les grilles de programmes, il a suggéré, dans la perspective d'un nouveau modèle économique, une augmentation significative de l'investissement en faveur des oeuvres patrimoniales.
Il a relevé le caractère consensuel des propositions du rapport d'étape de la mission conduite par MM. David Kessler et Dominique Richard relatives aux dispositifs de soutien à l'innovation et d'aide aux nouveaux talents.