a indiqué que l'arrêt de la diffusion analogique était nécessaire au développement des nouveaux services de communication audiovisuelle tels que la haute définition et la télévision mobile personnelle.
Après avoir souligné que ces deux technologies étaient particulièrement adaptées aux nouveaux modes de consommation du média audiovisuel, il a rappelé que leur lancement était conditionné par la mise en place d'un nouveau cadre législatif.
Il a souligné que l'arrêt de ce mode de diffusion était d'autant plus important, pour Canal +, que deux millions de ses abonnés recevaient encore une offre télévisée analogique. Dans ces conditions, il a estimé qu'il était essentiel pour l'équilibre économique du groupe d'assurer la migration de ces derniers vers des offres numériques en général et vers la télévision numérique terrestre en particulier.
Il a rappelé que cette transition vers le numérique nécessitait des investissements considérables pour le groupe Canal +. Aux frais engendrés par la double diffusion des signaux en mode analogique et en mode numérique s'ajoutent en effet ceux liés à la mise à disposition de chaque abonné d'un décodeur numérique.
Considérant que le dividende numérique dégagé par l'extinction de l'analogique serait limité, il a estimé qu'il devait être prioritairement utilisé pour la diffusion des services innovants.
S'agissant de la télévision mobile personnelle, il a considéré que son développement répondrait à la demande de plus en plus individualisée de la part du grand public en matière audiovisuelle.
Il a souligné que ce type de réception avait l'avantage de permettre à chaque individu d'un même foyer de regarder séparément ses programmes favoris et de garantir aux utilisateurs la continuité du service lors des déplacements personnels ou professionnels.
A cet égard, il a indiqué que la norme DVB-H paraissait particulièrement adaptée à la réception mobile compte tenu de sa faible consommation énergétique.
Un débat s'est ensuite engagé.