est ensuite intervenu afin d'apporter les précisions suivantes :
- afin de sensibiliser le grand public à l'utilisation de certaines substances dans le cadre d'une pratique sportive, l'agence a organisé deux séries de 300 contrôles en 2006 sur des coureurs anonymes et volontaires, au marathon de Paris et à la « grande étape », organisée avant le Tour de France ;
- la médecine du sport doit s'interroger sur les cadences des compétitions, qui incitent effectivement les sportifs à utiliser des produits interdits et qui posent en outre des problèmes de santé importants. Les demandes d'autorisations à usage thérapeutique devraient permettre d'avoir une meilleure vision de l'évolution de la santé des sportifs ;
- une enquête réalisée par le CPLD auprès de 6.000 jeunes a révélé que 10 % d'entre eux avaient été confrontés au problème du dopage dans le cadre du sport scolaire ;
- s'agissant des contrôles, les méthodes se diversifient et les prélèvements capillaires et sanguins sont devenus plus courants. Par ailleurs, des marqueurs indirects du dopage doivent également être utilisés.