s'associant aux propos d'Alain Gournac et de Jean-Pierre Godefroy, a approuvé les pouvoirs publics d'avoir voulu protéger l'ensemble de la population, même si on peut s'interroger sur la possibilité technique de le faire. Elle a également apprécié le souci de la ministre d'informer les parlementaires.
Convenant qu'aucune crise ne ressemble à une autre, elle s'est cependant interrogée sur les leçons que l'on pourrait retenir des trois récentes crises sanitaires liées au syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), à la grippe aviaire et à la grippe A (H1N1), car on en connaîtra sans doute de nouvelles, d'autant plus que le principe de précaution et le rôle joué par les instances internationales peuvent susciter une réaction mondiale même dans le cas d'une affection bénigne. Il faut également tirer des enseignements de l'expérience de la campagne de vaccination collective, qui a connu quelques dysfonctionnements.
Elle a aussi posé des questions sur l'évolution du dispositif de vaccination, sur l'information des médecins sur la grippe A (H1N1), qui ne semble pas avoir été suffisante, et elle a souhaité que la contribution des organismes d'assurance complémentaire à l'achat des vaccins, qui risque d'être répercutée sur les cotisations des assurés, soit réduite à la suite des résiliations de commandes.