Intervention de Alain Milon

Commission des affaires sociales — Réunion du 20 janvier 2010 : 2ème réunion
Pandémie grippale h1n1 — Audition de Mme Roselyne Bachelot-narquin ministre de la santé et des sports

Photo de Alain MilonAlain Milon :

a remarqué qu'au printemps dernier, la grande majorité des spécialistes, ainsi que l'OMS, recommandaient la vaccination. La minorité qui était d'un avis contraire semble, au bout du compte, avoir eu raison. Pouvait-on pour autant la suivre et faire courir un risque à la population ? La campagne de vaccination a donné lieu, dans les médias, à une campagne de dénigrement de la vaccination choquante, mais qui n'a pas découragé près de six millions de personnes de se faire vacciner, dans des conditions qui n'étaient pas toujours faciles.

Il est en tout cas très positif que l'action du Gouvernement ait permis un développement important de la vaccination anti-pneumococcique, qui protège pendant cinq ans contre les complications pulmonaires de la grippe. Il est également positif que des progrès aient été réalisés dans l'éducation sanitaire et le respect des règles d'hygiène, en particulier en milieu scolaire.

En fait, le plus grave aurait été qu'en présence d'un risque fondé, le Gouvernement ait choisi de ne rien faire pour des raisons financières. La ministre de la santé a agi en personne responsable et on ne peut pas la déclarer coupable.

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