Sur l'utilisation du Tamiflu, M. Didier Houssin, directeur général de la santé, a précisé, à l'invitation de la ministre, que la recommandation - et non, bien sûr, l'obligation - faite aux médecins de prescrire précocement du Tamiflu se fonde sur les résultats d'observations faites dans plusieurs pays, selon lesquelles les cas les plus graves de grippe et les décès sont plus fréquents parmi les patients qui n'ont pas reçu de traitement antiviral précoce. L'article du British Medical Journal mettant en cause l'efficacité du Tamiflu porte sur la grippe saisonnière et non sur la grippe A (H1N1). En outre, il est également observé en Norvège, qui est aussi un pays où le taux de vaccination de la population est très important, que l'utilisation large des antiviraux a contribué à réduire la mortalité.