Répondant enfin aux propos de François Autain dénonçant la dramatisation de l'épidémie grippale et attribuant au souci de sa protection personnelle le choix des actions engagées contre la pandémie, Mme Roselyne Bachelot-Narquin a dit laisser à leur auteur la responsabilité d'allégations qui mettent directement en cause son honorabilité et qui constituent une accusation tellement grave qu'elle ne peut les considérer que comme une insulte délibérée.
Elle a ensuite rappelé que le discours qu'elle tient sur la grippe A (H1N1) n'a jamais varié et répond au souci d'apporter une information mobilisatrice, mais toujours mesurée et reflétant un consensus scientifique qui n'a jamais été démenti. S'il y a eu dramatisation, elle n'a été le fait ni du Gouvernement ni de la ministre de la santé.