a insisté sur la nécessité de favoriser le développement local des régions d'origine des migrants, tout particulièrement de celles voisines des collectivités territoriales d'outre-mer, afin de réduire la pression migratoire qui s'exerce sur elles.
Relevant qu'au cours d'une conférence des bailleurs de fonds organisée à l'île Maurice au mois de décembre 2005, la France avait décidé de consacrer au redressement des Comores 65 millions d'euros pour la période 2006-2009, il a souhaité avoir des précisions sur les actions envisagées et les délais dans lesquels elles seraient mises en oeuvre.
Enfin, il s'est demandé s'il ne convenait pas, comme certains membres de la commission d'enquête l'avaient suggéré, qu'à l'instar de la Chine, la France prenne en charge elle-même la réalisation des projets qu'elle souhaite financer afin de s'assurer de la bonne utilisation des fonds.