a rappelé que les dysfonctionnements graves constatés à l'Assemblée de Corse résultaient d'une dispersion des forces politiques locales et de divisions internes à ces formations, elles-mêmes issues d'une tradition historique spécifique.
Constatant que la campagne électorale préliminaire à la consultation locale de 2003 avait accentué ces clivages, il a constaté que ces derniers n'empêchaient pas des listes coalisées de se présenter devant les suffrages des électeurs.
Saluant la pertinence de la modification du mode de scrutin de l'Assemblée de Corse proposée, il a estimé que cette réforme garantirait l'émergence de majorités cohérentes au sein de l'Assemblée de Corse, mais s'est interrogé sur sa capacité à assurer la stabilité du système politique corse.