Intervention de Nathalie Goulet

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 16 octobre 2008 : 2ème réunion
Sécurité et défense — Echange de vues avec une délégation du parlement européen

Photo de Nathalie GouletNathalie Goulet :

a tout d'abord estimé qu'à la suite du transfert à l'Union européenne des missions de Petersberg, précédemment dévolues à l'Union de l'Europe occidentale (UEO), le maintien d'une assemblée parlementaire de l'UEO n'avait plus de justification. Elle a indiqué qu'elle avait d'ailleurs déposé l'an passé un amendement au projet de loi de finances en vue de supprimer les crédits très importants qui sont versés à cette assemblée. Elle a d'autre part souligné la nécessité d'une meilleure coordination entre les institutions agissant sur le continent européen dans les domaines de la sécurité et du contrôle des processus démocratiques, particulièrement le Conseil de l'Europe. Enfin, elle a souhaité connaître le sentiment de la délégation du Parlement européen sur l'évolution actuelle des relations avec l'Iran. Elle s'est déclarée convaincue qu'il était nécessaire de rompre l'isolement diplomatique de l'Iran, sans pour autant, bien entendu, renoncer aux exigences de la communauté internationale sur le contrôle du programme nucléaire. Elle a évoqué la prochaine élection présidentielle qui se déroulera en juin 2009, dans un contexte économique très difficile et à l'occasion de laquelle l'actuel président, dont l'influence est largement surestimée en Occident, pourrait bien trouver sur sa route des concurrents sérieux. Elle a également souligné le rôle déterminant de l'Iran pour un règlement en Afghanistan.

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