Ce sont des rôles différents qui ne se jouent pas sur la même scène...
Je suis en mesure d'apporter quelques éléments de réponse aux questions posées par nos collègues. Je renvoie Nicole Bricq au rapport d'information de la commission sur la méthodologie d'évaluation des dépenses fiscales. Il est vrai que nous aurions dû disposer d'un rapport de l'inspection générale des finances sur cette question, mais il semble qu'il ait pris du retard ! Je ne me suis pas appesanti sur la dépense fiscale en 2012 dans mon exposé, mais vous trouverez des développements sur ce sujet dans le rapport écrit. En tout état de cause, il va falloir accroître l'effort et la réduction des niches est un gisement d'économies ! On nous avait prédit une catastrophe après la réduction de l'avantage fiscal sur l'emploi à domicile... je constate qu'elle ne s'est pas produite. Je persiste à croire que le rabot doit être le plus large possible : si la contrainte n'est pas partout, elle n'est nulle part !
S'agissant du bon dosage entre résorption du déficit et encouragement de la croissance, personne ne dispose de la vérité révélée. Ce qui est certain, c'est qu'un écart trop important par rapport à la trajectoire affaiblirait la confiance des investisseurs. Le point de basculement entre confiance et défiance n'est pas chiffrable, mais la sanction serait immédiate et, en définitive, préjudiciable à la croissance.