Le terme de quasi-générique peut semer le doute chez certains de nos concitoyens réticents aux génériques, et peut-être pourrait-on préférer à ce terme l'expression de médicament « à libération modifiée ». Au cours des discussions dans nos assemblées respectives, nous prenons toutes sortes de précautions pour assurer l'équivalence entre les médicaments génériques et les princeps, mais dans les situations d'urgence, c'est précautions semblent disparaître : on peut évoquer le précédent du Tamiflu, en pleine pandémie grippale, lorsque notre ministre de la santé entendait imposer le recours aux comprimés pour tous - en lieu et place de la forme des gélules enrobées, pourtant sur le marché depuis dix ans -, à la seule fin d'écoulement des stocks. On ne peut avoir un double langage ! En tout état de cause, une forme de médicament à libération modifiée peut être aussi efficace que le principe de référence, le princeps.