L'amendement que je propose est identique à celui de Guy Lefrand. Certes, la notion de quasi-générique a été élaborée pour contrer la technique des « me too », utilisée par les laboratoires pour contourner les génériques. Dans la loi de financement de la sécurité sociale pour 2009, nous avons institué ce dispositif, assorti de garanties, telle l'autorisation délivrée par la seule Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ; nous n'y revenons donc pas, nous ne faisons que le compléter par une mesure technique. J'ajoute que cet amendement vise à permettre aux pharmaciens de bénéficier de remises identiques à celles rendues possibles avec les génériques. L'économie globale attendue est estimée à 130 millions d'euros, ce qui n'est pas négligeable.