Des amendements comparables sont présentés depuis quatre ans. L'année dernière, Alain Milon et moi-même avons déposé une proposition de loi qui a recueilli 133 signatures, autrement dit qui a bénéficié d'un soutien dépassant celui de notre groupe. Cependant, celle-ci n'a pas été inscrite à l'ordre du jour. C'est pourquoi il est essentiel d'adresser un signal au Gouvernement avec cet amendement. Au Sénat, nous nous sommes heurtés à la difficulté de l'irrecevabilité financière ; il est pourtant essentiel de penser à la situation des professionnels concernés. Autrefois, les meilleurs de l'internat s'orientaient vers des spécialités comme la chirurgie ou la gynécologie-obstétrique ; aujourd'hui, ce sont plutôt les derniers qui le font. Le risque est que, comme cela se produit parfois à l'étranger, certains actes dits « à risque » finissent par ne plus être pratiqués par les praticiens libéraux.