a formulé deux observations : d'une part, il s'est étonné que les postes de direction des écoles soient souvent attribués aux plus jeunes enseignants et, d'autre part, il s'est interrogé sur la qualité du dialogue et des échanges au sein des comités départementaux de l'éducation. Intervenant en remplacement de M. Gérard Longuet, rapporteur spécial, il a ainsi souhaité savoir dans quelle mesure il était possible d'ouvrir, avec l'ensemble des acteurs de l'éducation nationale, un débat serein sur les questions et les propositions dégagées par la commission sur l'évolution du métier d'enseignant. Il est important que la question scolaire puisse faire l'objet de débats constructifs, notamment au sein des assemblées parlementaires. En effet, ces dernières n'ont pas nécessairement l'occasion de s'exprimer régulièrement sur ces problématiques, compte tenu de l'importance des normes infralégislatives (circulaires, règlements) régissant cette matière. Il a également souhaité obtenir des précisions sur l'absence de chiffrage concernant les propositions de la commission. Il a enfin demandé à M. Marcel Pochard de lui indiquer les trois mesures à prendre prioritairement s'agissant de l'évolution du métier d'enseignant.