a jugé très grave le problème de la dégradation des comptes de la sécurité sociale, dans la mesure où il incombe essentiellement aux assurés sociaux d'en faire les frais, que ce soit pour la santé, l'égalité d'accès aux soins ou la qualité des soins. Il a souligné que les quatre branches sont en déficit pour la deuxième année consécutive, le Gouvernement ne proposant aucune solution pour y faire face. Il a dénoncé l'utilisation de la sécurité sociale comme une variable d'ajustement de la loi de finances, le côté de plus en plus irréaliste de la technique de l'Ondam, la situation dramatique du FSV et du Ffipsa. Un débat sur l'hôpital public devra avoir lieu. La santé est devenue un bien de luxe et les inégalités ne font que s'accroître entre assurés sociaux.