On ne peut parler de diminution des affaires liées au séjour des étrangers. Certes, il y a eu un pic à 46 000 en 2007, mais, depuis, la situation est stabilisée. L'obligation pour les tribunaux administratifs de rendre leur jugement dans les trois mois a alourdi leur travail. Et la future loi sur l'immigration aura sur eux un impact important : alors que, jusqu'à présent, l'étranger était présenté au juge des libertés et de la détention avant que son recours ne soit, le cas échéant, examiné par le juge administratif, l'inverse devrait désormais prévaloir.