a ensuite rendu hommage à M. Michel Dreyfus-Schmidt, membre éminent de la commission, décédé le 7 septembre dernier.
Il a rappelé qu'il avait siégé vingt-huit ans au Sénat et qu'il en avait été le vice-président de 1986 à 1998.
a salué un parlementaire fougueux, généreux même dans ses excès, dont la force des convictions suscitait le respect, jusque dans ses derniers combats personnels et politiques.
t, a souligné que M. Michel Dreyfus-Schmidt, avocat pénaliste de formation, avait, tout au long de son activité parlementaire, marqué son attachement à la défense des libertés individuelles et à la lutte contre les discriminations, en particulier lors de l'examen des textes relatifs à la procédure pénale.
A titre d'exemple, il a rappelé qu'au Sénat, M. Michel Dreyfus-Schmidt avait soutenu l'abolition de la peine de mort défendue par M. Robert Badinter, alors garde des sceaux, ou qu'il s'était opposé à plusieurs reprises au principe même de la garde à vue.
Il a ajouté que M. Michel Dreyfus-Schmidt s'était aussi battu au cours des dernières années pour adapter la législation à l'évolution de la famille.
Il a constaté que ses réparties ainsi que sa connaissance de la procédure parlementaire en faisaient un adversaire redoutable dans les débats de commission ou en séance publique, ajoutant que tous avaient en mémoire son usage habile des rappels au Règlement.
Après avoir souligné la place particulière que M. Michel Dreyfus-Schmidt avait occupé à la commission des lois, M. Jean-Jacques Hyest, président, a estimé que cet homme attachant, défenseur de la dignité humaine et épris de liberté, avait été un grand parlementaire.
En hommage à M. Michel Dreyfus-Schmidt, la commission a ensuite respecté une minute de silence.