a fait observer que les inégalités existantes en matière de scolarisation précoce devraient être le point de départ de toute réflexion. Elle a rappelé la nécessité de garantir un égal accès à cet accueil sur l'ensemble du territoire.
Elle a également souligné que les auditions du groupe de travail dont elle était membre avaient permis, au-delà des critiques, de constater les bienfaits d'une scolarisation dès le plus jeune âge, au regard notamment de l'acquis du langage comme facteur déterminant sur l'apprentissage des autres connaissances.
Elle a considéré que la confusion entre garde et éducation permettait de remettre en question l'organisation actuelle de l'école maternelle, de même que l'absence de proposition d'abaissement de l'obligation scolaire à 3 ans.
Enfin, après avoir fait observer que la proposition du groupe de travail transférait aux collectivités territoriales la responsabilité et le coût de l'accueil des jeunes enfants, sans permettre une égalité d'accès en termes de moyens, elle a indiqué qu'elle ne partageait pas les conclusions de ce rapport.