S'agissant des fruits, des légumes et de la viticulture, le constat est celui d'une extrême diversité. L'arboriculture fait face à une tendance de long terme extrêmement défavorable, avec une très grande diversité de résultats : le quart supérieur des exploitations dégage 50 000 euros d'excédent, le quart inférieur 90 000 euros de pertes. Il convient d'élaborer une stratégie d'entreprise adaptée au marché.
La filière légumes a connu une campagne 2010 nettement meilleure que les campagnes des années précédentes, avec une amélioration du résultat. Les coûts de production se répartissent en trois tiers : les charges opérationnelles, les charges de structure et les coûts salariaux. L'amélioration s'est faite grâce à une augmentation du chiffre d'affaires.
La situation de la viticulture s'améliore en 2010, même si elle n'est pas similaire selon les circuits dans lesquels s'insère le viticulteur (coopératives, négoces, conditionnement). La question des coûts salariaux est fortement en débat en viticulture, mais elle doit être abordée avec prudence : tous les facteurs, c'est-à-dire à la fois le coût, la productivité du travail et le rendement technique, doivent être pris en compte.