Les exploitants disposent de peu de marges de manoeuvres en élevage. L'enjeu pour les exploitations est de pouvoir décaler les cycles de production. Mais cette stratégie a un impact sur les aides publiques qui génèrent des effets de seuils.
L'élevage est confronté également au défi de la mobilisation de capitaux de plus en plus conséquents.
Une des pistes à suivre pour les éleveurs est de mieux valoriser leur production, le cas échéant par des circuits courts.
Enfin, l'engraissement est confronté à un dilemme lorsque les prix des céréales fluctuent beaucoup : à chaque période il faut arbitrer entre la production de céréales pour la vente ou pour l'autoconsommation afin d'engraisser les bovins.
Pour conclure ce panorama des grands secteurs de la production agricole française, je remarque que 2009 était finalement une année de faibles revenus par rapport à 2008 et à 2010. A rebours des tendances passées, la variabilité est bien installée dans le paysage, en lait et en grandes cultures. Nous constatons aussi de très grandes disparités entre départements et à l'intérieur même des départements.