Nous nous sommes aperçus que la PAC réformée avec une baisse des aides à l'hectare aurait un effet fort sur le revenu des agriculteurs, mais moindre que les variations de prix observées sur les marchés ces dernières années. La baisse des aides à l'hectare pourrait être compensée par des aides territorialisées et par des choix nationaux qui seront vraisemblablement encore possibles. Les choix nationaux restent en effet déterminants : notons, ainsi, que le Danemark et la France ont la même PAC mais n'ont pas évolué de la même manière en termes de production laitière.
En conclusion, le monde agricole dispose de beaucoup de perspectives. Certes la mondialisation et la dérégulation des marchés exposent l'agriculteur à une volatilité plus forte mais les perspectives de hausse de la demande alimentaire mondiale à moyen terme devraient favoriser le développement futur de l'agriculture française, si elle sait s'adapter pour capter la croissance de la demande, tout en répondant au défi environnemental.