Même si votre présentation a montré que la PAC joue un rôle moins fondamental dans le revenu de l'agriculteur que l'évolution des prix sur les marchés, je reste convaincu de la nécessité de conserver à la PAC un rôle de filet de sécurité.
L'enjeu fondamental dans l'avenir me semble être la conciliation entre le revenu de l'agriculteur et le maintien d'une vie sociale de l'exploitant. Avoir des grosses exploitations peut nécessiter de tels sacrifices que ce modèle décourage les reprises. Il serait souhaitable de connaître le seuil au-delà duquel l'exploitation n'est plus vivable.
Concernant la vache allaitante, quel est la bonne taille des cheptels par UTH ?
Concernant le secteur laitier, je ne suis pas d'accord avec l'idée selon laquelle l'agriculteur dispose de la possibilité de faire varier les quantités produites. En conséquence, il faut une certaine stabilité car l'éleveur a peu de marges de manoeuvre.
Ensuite, je m'interroge sur le coût que représentent les mesures agro-environnementales dans les exploitations. Ces mesures constituent un handicap de productivité qui doit être compensé par les aides nationales et européennes.
Enfin, les conditions de commercialisation, à travers soit la coopération, soit le négoce privé de droit commun, ont-elles une influence sur le revenu des agriculteurs ?