En réponse, M. Michel Clément a apporté les précisions suivantes :
- il est fondamental d'assurer une plus grande régularité des crédits alloués à la politique du patrimoine ; s'il n'a jamais été consommé plus de 350 millions d'euros par an, les besoins sont immenses et le montant de 400 millions d'euros apparaît réaliste ; par ailleurs, le taux de consommation des crédits atteint aujourd'hui quasiment 100 % ;
- la situation est très tendue dans un certain nombre de régions, notamment en Rhône-Alpes ;
- le rôle que le Centre des monuments nationaux sera amené à remplir en matière de maîtrise d'ouvrage n'est pas encore défini ; un rapport est en cours sur le sujet ;
- établir une DUP pour chaque opération en secteur sauvegardé est nécessaire pour fixer un certain cadre ;
- il n'y a pas eu cette année d'interruption de chantier affectant les grands monuments ; cependant, certains travaux n'ont pas pu débuter.