Intervention de Josselin de Rohan

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 8 décembre 2009 : 1ère réunion
64e assemblée générale des nations unies — Communication

Photo de Josselin de RohanJosselin de Rohan, président :

a indiqué que la délégation de la commission, composée de MM. Robert Hue, Daniel Reiner et de lui-même, avait pu s'entretenir avec une vingtaine de hauts responsables de l'Organisation des Nations unies (ONU) ou représentants permanents d'Etats membres, notamment le Secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, plusieurs secrétaires généraux-adjoints et les représentants des membres permanents du Conseil de sécurité.

Il a rappelé que le débat d'ouverture de la session ordinaire de l'assemblée générale, au mois de septembre, avait été dominé par l'intervention du président Obama, marquant, aux yeux de beaucoup de pays, le « retour » des Etats-Unis d'Amérique au sein de l'ONU. À la différence de son prédécesseur, M. Barack Obama s'est clairement placé dans la perspective d'une revitalisation du multilatéralisme, contribuant à créer un nouveau climat et l'espoir d'un nouvel élan pour les Nation unies. Toutefois, le sentiment d'un décalage entre le discours et l'action effective de l'administration américaine est déjà perceptible, alors que les limites de l'engagement diplomatique des Etats-Unis sont apparues sur des dossiers tels que le conflit israélo-palestinien ou l'Iran.

Au titre des grands dossiers internationaux transversaux abordés par la délégation lors de ses entretiens, M. Josselin de Rohan, président, a tout d'abord mentionné les changements climatiques. Le secrétaire général des Nations unies, M. Ban Ki-moon, y a consacré une large partie de l'entretien, en marquant son inquiétude vis-à-vis des divergences de vues entre les différents groupes de pays à l'approche de la conférence de Copenhague. Il s'est interrogé notamment sur les engagements auxquels seraient prêts à souscrire les Etats-Unis et les grands pays émergents, et sur l'ampleur des transferts financiers que les pays industrialisés accepteront de réaliser au profit des pays du Sud, afin de les aider à mettre en place un modèle de développement moins consommateur en énergie.

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