Intervention de Daniel Reiner

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 8 décembre 2009 : 1ère réunion
64e assemblée générale des nations unies — Communication

Photo de Daniel ReinerDaniel Reiner :

a considéré que le débat sur la réforme du Conseil de sécurité était marqué par une certaine hypocrisie, aucune majorité ne semblant pouvoir se dégager sur l'une ou l'autre des propositions avancées, alors qu'aucun Etat ne conteste la nécessité de faire évoluer le système actuel, qui n'est pas satisfaisant. Il a jugé surprenante la décision de la France de suspendre sa contribution au Fonds central d'intervention pour les urgences humanitaires (CERF) en 2009 et s'est réjoui que, à la suite de la position prise par la commission dans le débat budgétaire, le Gouvernement se soit engagé à la rétablir en 2010. A propos de la conférence de Copenhague, il a estimé qu'elle se présentait plus favorablement que ne l'avaient envisagé les interlocuteurs de la délégation il y a quelques semaines.

Il a constaté que de nombreux interlocuteurs de la délégation, notamment les représentants permanents de la Chine et de la Russie, avaient considéré qu'un retrait d'Afghanistan n'était pas souhaitable, tout en appuyant une accentuation de l'aide internationale, la solution du conflit ne pouvant être exclusivement militaire. Il a noté l'intransigeance des positions d'Israël, qui écarte toute possibilité raisonnable de résolution du conflit israélo-palestinien. Il a également souligné les inquiétudes multiples exprimées au sujet de l'Afrique, foyer de nombreux conflits en cours ou en gestation, et s'est demandé si la France était véritablement bien inspirée de vouloir, dans ce contexte, réduire sa présence sur le continent.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion