Bien sûr.
Le Gouvernement a décidé, dans le cadre de l'effort de solidarité nationale, de porter le nombre de journées de carence de trois à quatre dans le privé. Il a paru équitable que le public s'applique également une journée de carence : cela représentera 120 millions dont 59,3 millions pour l'éducation nationale.
Monsieur Martin, le financement des activités sportives s'élève à 3,25 milliards, à rapprocher des 247 millions du programme « Sport ». L'expérimentation du modèle « cours le matin, sport l'après-midi » est encourageante : 42 % des chefs d'établissement observent une amélioration des résultats scolaires, et 73 %, une augmentation de la motivation et de l'assiduité.
Nous avons augmenté d'une centaine le nombre d'enseignants en Guyane pour le porter à 2 351. Le projet académique prend en compte la spécificité guyanaise, qu'il s'agisse de maîtrise de la langue ou de la lutte contre l'illettrisme, la non-scolarisation et l'absentéisme. Je me suis rendu à Maripasoula, où sera ouvert un internat d'excellence. L'égalité républicaine doit être une réalité en Guyane comme ailleurs. Je pourrais aussi citer le dispositif « Coup de Pouce Clé », ou la mise en place dans deux collèges d'une sixième « socle commun », pour tenir compte des difficultés de certains élèves.
La sémantique, madame Gillot ? Le plan de « lutte contre l'illettrisme » était aussi « pour le développement de la lecture ». Il nous faut passer de l'école pour tous à la réussite de chacun. La personnalisation, c'est tout le contraire de la stigmatisation. Ce qui a fait le plus de mal à l'éducation nationale, c'est l'égalitarisme !