Les bénévoles, madame Primas, peuvent demander le remboursement de leurs frais et bénéficier du même coup d'une réduction fiscale. Le Gouvernement n'a cependant pas voulu transformer cette réduction en crédit d'impôt, car les conséquences budgétaires en eussent été trop lourdes.
Eu égard aux exigences qui sont les nôtres en matière de désendettement, la ressource, tant en provenance de l'État que des collectivités locales, est appelée à se faire plus rare. Et c'est pourquoi la recherche de relais de financement sera déterminante pour les associations. Si les subventions constituent aujourd'hui un tiers de leur budget, le mécénat n'en représente que 5 %. Nous devons donc travailler avec les acteurs - et les grandes fédérations, qui sont nos interlocuteurs, y sont toutes disposées, à preuve le colloque qui s'est tenu il y a quinze jours au Palais des Congrès - pour trouver de nouvelles sources de financement. L'appel à souscription publique pourrait également en être une, ce qui suppose d'améliorer l'accès des associations aux médias. Il faudra, en somme, faire preuve d'ingéniosité.