La ligne choisie par le Gouvernement consiste à ne pas augmenter les impôts. S'il est prévu que le niveau des prélèvements obligatoires augmente, c'est en fonction d'un ratio sur lequel je m'interroge d'ailleurs. Si la croissance est plus faible que prévu, nous réduirons les dépenses pour atteindre quoi qu'il arrive notre objectif de réduction du déficit à 3 % en 2013. Il serait envisageable de faire figurer en annexe du projet de loi une liste des dépenses éventuellement concernées : nous avons une marge de manoeuvre, car les dépenses représentent aujourd'hui 56 % du PIB ! Mais le Gouvernement, confiant dans la politique qu'il mène, ne croit pas à ce scénario pessimiste.