s'est interrogée sur la gouvernance, l'efficacité et la lisibilité de l'aide française et sur la cohérence entre les différents services. Elle a souhaité savoir quelle autorité assurait le contrôle de l'usage des crédits du Fonds européen de développement ou du Fonds sida, alors que l'aide française transite très largement par ces canaux, mais n'est pas visible sur le terrain. Elle a exprimé son inquiétude devant la réduction de l'expertise française mobilisable et a souligné la nécessité de l'améliorer et de la renforcer. Elle s'est enfin interrogée sur la compatibilité entre le message humaniste porté par l'aide publique française et la politique de maîtrise de l'immigration, alors que le Parlement examine une loi supplémentaire dans ce domaine.