lui ayant demandé de préciser s'il estimait que le patriotisme économique devrait s'attacher plus à l'intérêt du territoire national et des hommes qui y vivent qu'à celui des entreprises nationales, M. Jean Pisani-Ferry a confirmé que telle était bien sa vision. M. Nicolas Véron a ajouté que la correspondance entre l'intérêt de l'entreprise et le développement de son territoire national apparaissait de moins en moins vérifiée dans le cas des grandes entreprises. Il a, en outre, considéré que, si cette correspondance demeurait plus forte pour ce qui concerne les petites et moyennes entreprises, elles suivaient le même chemin que le grandes entreprises, notamment du fait des possibilités que leur offraient les nouvelles technologies.