a posé deux questions. Se référant au récent ouvrage que M. Patrick Artus avait co-écrit avec Mme Marie-Paule Virard, intitulé « Le capitalisme est en train de s'autodétruire », il a rappelé que les deux auteurs considéraient que c'était au moment même où le capitalisme n'avait jamais été aussi prospère qu'il apparaissait le plus vulnérable, dans la mesure où il était dénué de projets et soumis à des exigences de rendement des fonds propres économiquement absurdes. Il s'est demandé dans quelle mesure le comportement des grands investisseurs exerçait un impact sur la localisation des centres de décision et menaçait les implantations françaises, et quelles réformes les régulateurs internationaux devaient mettre en place pour assurer une plus grande indépendance des directions d'entreprise ainsi qu'une épargne moins focalisée sur le court terme.
Puis il s'est interrogé sur la position et les politiques de l'Union européenne en matière de localisation des centres de décision, et sur les marges de manoeuvre dont les Etats membres disposaient. Il a également souhaité connaître l'opinion de M. Patrick Artus sur la notion de patriotisme économique.