Sur le second aspect, il a d'abord posé en principe que la seule protection viable des entreprises, en économie ouverte, tenait à leur performance propre. Toutefois, il a admis que des secteurs stratégiques devaient faire l'objet, légitimement, de mesures de protection spécifiques. Il a mentionné, en particulier, le secteur de l'énergie, ainsi que certaines entreprises de développement technologique de pointe. M. Philippe Marini, président, lui ayant demandé à quel niveau, selon lui, national ou européen, l'appréciation de la nécessité de la protection devait être effectuée, il a estimé que la zone euro définissait, en la matière, le véritable échelon pertinent.