a estimé que la régression avait été « sensible » en ce domaine, alors que, sur la même période, les entreprises françaises avaient remarquablement réussi leur insertion dans la mondialisation. Il a imputé cette situation à une « culture » de notre pays, dans l'ordre politique et social, « complètement décalée » par rapport à celle d'économies comparables, qu'il s'agisse du niveau des prélèvements obligatoires ou de la réglementation du travail. En outre, selon lui, au nom du « risque zéro », la France avait gâché, ces dernières années, plusieurs des avantages concurrentiels qu'elle possédait ; il a donné pour exemples le cas du nucléaire et celui des organismes génétiquement modifiés.
Néanmoins, il a considéré que cette situation était réversible, compte tenu, notamment, de la compétence et de la capacité de travail des Français, à la condition que « les mêmes règles du jeu » qu'ailleurs soient établies en France.