a posé trois questions :
- rappelant que M. Patrick Ricard était le premier chef d'entreprise issu du capitalisme familial auditionné par la mission d'information, il lui a demandé si cette forme de capitalisme constituait, de son point de vue, une manière particulière de faire face à la mondialisation et aux risques de prise de contrôle hostile, et si le fait qu'il ait annoncé son intention de quitter prochainement ses fonctions était susceptible de peser sur le destin du groupe ;
- puis il a évoqué le souhait de M. Patrick Ricard que fussent mises en place un certain nombre de défenses à caractère juridique, telles que les nouveaux bons de souscription d'actions, couramment dénommés « bons Breton », dont l'objectif était de renchérir le coût d'une opération hostile, ou un éventuel renforcement de la règle statutaire qui prévoyait déjà un plafonnement des droits de vote à 30 % par actionnaire présent ou représenté, quelle que fût sa part au capital. Il s'est demandé si ces défenses avaient vocation à être utilisées dans d'autres groupes, et dans quelle mesure ce type de stratégie pouvait se substituer à une défense économique fondée sur la valorisation du titre ou la recherche d'actionnaires stables ;
- il a enfin souhaité obtenir des précisions sur la manière dont le groupe était parvenu à intégrer les équipes d'Allied Domecq, et sur la politique globale de gestion des ressources humaines de Pernod-Ricard.