a indiqué que son groupe aurait, effectivement, pu devenir anglais, ce que lui-même n'avait pas souhaité, et a constaté que les mesures de reclassement de salariés en France, analogues à celles proposées au Royaume-Uni, s'étaient heurtées à de plus fortes résistances, bien que seulement 150 collaborateurs fussent concernés, conduisant à une situation qu'il a qualifiée de « deux cultures, deux mesures ».
Se référant aux propos de M. Patrick Ricard sur le caractère très décentralisé du groupe, et à la situation de la société Coca-Cola, qui disposait de nombreuses implantations locales mais dont l'organisation demeurait très verticale et impliquait de très fréquents « reportings » à la maison mère, Mme Nicole Bricq s'est demandée quelle était la marge réelle de décision des responsables locaux. Elle a également souhaité savoir si la croissance du groupe depuis sa création en 1975 avait été essentiellement externe.