a précisé que les décisions portant sur l'établissement et le suivi du budget prévisionnel étaient, par nature, centralisées, et que la réalisation du budget annuel constituait un objectif essentiel, conditionnant l'attribution des primes au niveau local. Il a indiqué que la création et le développement des produits était largement décentralisés, à l'exception de ce qui avait trait au goût et à l'emballage des marques stratégiques. En réponse à une question de Mme Nicole Bricq, il a ajouté que les décisions afférentes aux marques étaient prises dans le pays d'origine, et que les choix d'ouverture ou de fermeture des sites de production étaient faits par les filiales. A ce titre, il a relevé l'exemple de Martell, filiale qui avait connu de réelles difficultés et avait été conduite à des reconversions de sites à Cognac, lesquelles s'étaient cependant traduites par davantage de créations que de suppressions d'emplois, notamment grâce aux aides locales à l'investissement. Les décisions en la matière avaient été prises par Martell, et la maison-mère, simplement tenue informée, de même que pour la fermeture d'une usine au Canada.