Intervention de Philippe Marini

Mission commune d'information sur la notion de centre de décision économique et les conséquences qui s'attachent, dans ce domaine à l'attractivité du territoire national — Réunion du 25 octobre 2006 : 1ère réunion
Audition de M. Patrick Ricard président directeur-général de pernod-ricard

Photo de Philippe MariniPhilippe Marini, président :

a évoqué deux aspects : la recherche-développement et la mise au point des produits, dont il a souhaité connaître la localisation, et la diffusion de l'actionnariat salarié, que le fondateur Paul Ricard avait amorcée. Il s'est dès lors demandé si la société avait développé des véhicules d'épargne salariale ou d'épargne retraite, et quelle était sa politique en matière d'attribution d'actions gratuites et de stock-options.

En réponse, M. Patrick Ricard a indiqué que les activités de création et de recherche sur les produits n'étaient plus centralisées, et que des contrats avec des prestataires extérieurs avaient été conclus. Il a précisé qu'elles étaient localisées dans certaines régions de production, selon les grandes catégories d'alcools. Par exemple, en France pour les liqueurs, en Ecosse et en Irlande pour le whisky, et en Australie et en Espagne pour le vin. Il a précisé que le régime favorable des brevets et des droits de propriété en Irlande constituait une incitation à y développer des centres de recherche.

S'agissant de l'épargne salariale, il a évoqué l'abondement de l'entreprise sur les plans d'épargne investis en actions de Pernod-Ricard, et a indiqué que la part du capital détenue par les salariés, actuellement de 3 %, tendait à augmenter. Il a ajouté que le groupe ne recourait pas aux augmentations de capital réservées aux salariés, et que le projet d'attribuer des actions gratuites faisait aujourd'hui l'objet de débats internes, compte tenu de ses avantages et inconvénients au regard des stock-options. Il a estimé que celles-ci contribuaient, en effet, à fidéliser les cadres, tandis que les actions gratuites représentaient un capital réellement disponible, et donc également attractif.

a clos la réunion en remerciant M. Patrick Ricard pour la franchise et l'intérêt de ses propos.

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