a rappelé que, si deux mois avaient été donnés aux professions viticoles pour se réorganiser, un délai plus long sera nécessaire dans les faits. Et si le salut de la viticulture, en crise depuis cinq à six ans, passe par l'augmentation des exportations, les efforts pour y parvenir seront considérables. La viticulture méridionale a connu des baisses de revenu de plus de 20 %, jusqu'à 88 % dans l'Aude en 2007-2008, malgré un travail réel sur la qualité du vin. La seule perspective offerte à de nombreux viticulteurs est l'arrachage des vignes, qui désole les campagnes et fait craindre de graves actes de désespoir. Un plan d'urgence spécifique à la viticulture est donc capital.