En réponse aux différents intervenants, M. Daniel Raoul, rapporteur pour avis, a apporté les éléments de précision suivants :
- le rapport fait allusion à l'industrie de production, dont la part dans le PIB français, estimée à 17,8 %, ne cesse de reculer, même si les comparaisons intertemporelles sont délicates ;
- la recherche est, en France, très majoritairement publique ;
- le CIR fait effectivement l'objet d'un dévoiement dans son usage et devrait bénéficier davantage au secteur industriel ;
- les PME ne sont pas structurellement en mesure de profiter comme elles le devraient du CIR, sauf à ce qu'elles soient adossées à une technopole les y aidant ;
- si l'INSERM et l'INRA, notamment, sont des références mondiales dans leur secteur de recherche, ce dernier perd du terrain du fait de la pression existant sur certains de ses chercheurs, et ce alors que les Etats-Unis d'Amérique et les pays d'Asie consacrent des moyens croissants en la matière.