En réponse à ces différentes interventions, M. Jean Peyrelevade a indiqué :
- qu'il paraissait difficilement envisageable, comme il l'expliquait dans un article de la revue Commentaire du mois de mai, de dépasser le taux de 7 ou 8 % d'actionnaires salariés :
- que les banquiers, avec la fin du capitalisme rhénan, n'avaient plus d'influence directe sur les sociétés cotées, celles-ci se finançant désormais essentiellement sur les marchés. Il a ajouté que les banquiers étaient d'ailleurs eux-mêmes constitués en sociétés cotées soumises à des exigences de rentabilité ;
- qu'il était nécessaire, avant de réformer le capitalisme, d'en accepter la légitimité en tant que meilleur mode d'organisation économique. Disant comprendre la distinction entre service marchand et service public gratuit, tels que les services régaliens, dont le financement implique la reconnaissance d'un monopole, il a dit en revanche ne pas souscrire aux formes mutualistes, du fait que la concurrence dans laquelle elles se trouvaient vis-à-vis de services marchands les incitaient à fonctionner comme eux et donc à abandonner leurs spécificités.