après s'être déclaré favorable à l'esprit de la proposition de loi, a souhaité savoir si l'autopartage devait être conçu comme une alternative à la voiture familiale ou comme un complément. Il s'est également interrogé sur la relation entre l'autopartage et les autres modes de transport. Concernant sa première question, M. Roland Ries, rapporteur, lui a répondu que différents cas de figure étaient envisageables. En milieu urbain dense, l'autopartage permettrait à certains citadins de se passer d'une voiture personnelle. Dans la plupart des villes, il permettrait plutôt de se passer de la deuxième voiture de la famille. Souhaitant préciser les ordres de grandeur des tarifs de cette activité, il a indiqué qu'à Strasbourg, le système fonctionnait sur la base d'un abonnement de 10 euros par mois auquel s'ajoutait un débit de 1,50 euro par heure et 0,50 euro par kilomètre. Quant aux relations entre l'autopartage et les autres modes de transport, elles étaient de nature complémentaire, car l'autopartage supposait une offre multimodale de qualité et son développement ne se faisait qu'au détriment de l'utilisation de la voiture privative, une partie des déplacements étant reportée sur l'ensemble des autres modes (transports en commun, taxis, circulations douces et locations de courte durée).